D’ici 15 ans ce sont la moitié des emplois actuels qui auront soit disparus, soit se seront transformés sous l’influence du numérique.
Voilà des statiques qui peuvent s’avérer lourdes de conséquences pour les entreprises, leur compétitivité et leurs performances.
L’obsolescence des compétences provoquée par la transformation digitale a touché, touche et touchera tous les secteurs d’activité et tous les métiers : nouveaux modes de fonctionnement, nouveaux concurrents, nouveaux outils.
Pour l’entreprise, réussir sa transformation est une question de survie et de pérennisation de son activité, et cela passe nécessairement par une évolution des collaborateurs et de leurs compétences techniques et comportementales.
La transformation numérique des entreprises n’est pas qu’une question d’outil
Pour engager leur transformation numérique, beaucoup d’entreprise ont mis en place des outils digitaux (RSE, plateforme collaboratives, applications diverses…) avec des motivations et une idée plus ou moins claire des objectifs poursuivis.
Pourtant la transformation numérique d’une organisation est d’abord une question de vision stratégique et de comportement humain. Il s’agit avant tout de comprendre comment l’utilisation de la technologie peut être créatrice de valeur et améliorer le fonctionnement au quotidien.
Cela suppose, pour l’entreprise, d’exprimer clairement le mode de fonctionnement attendu et son but. Pour le collaborateur, il s’agit de s’assurer de sa capacité à fonctionner différemment.
La formation, levier essentiel de la dynamique du changement
Dans un tel contexte de mutation, créer une dynamique du changement au sein de l’entreprise est évidemment clé. Elle repose notamment sur 3 axes majeurs :
- la clarification de la vision et des perspectives offertes par la transformation engagée,
- l’implication de tous les échelons du management pour engager leurs équipes dans cette transformation,
- la définition des compétences attendues et la manière dont elles seront acquises dans le temps.
Nécessairement, ce dernier axe doit aboutir à la mise en oeuvre de parcours de formation multiples qui permettront aux collaborateurs d’acquérir les compétences techniques attendues et d’intégrer les soft skills indispensables au nouveau mode de fonctionnement de l’entreprise.
74% des Français estiment que la formation permettra de faire face aux changements numériques pourtant ils ne sont que 44% à avoir déjà eu recours à des formations !
Étude BVA /Orange 2016, « l’impact du numérique sur l’emploi »
Acquérir des compétences techniques et comportementales pour mieux se transformer
L’évolution des technologies rend, en moyenne, les compétences techniques d’un collaborateur obsolètes au bout de 5 ans. Et le rythme de transformation des métiers ne va pas ralentir : machine learning, IA, automatisation vont progressivement infiltrer tous les métiers et monter en puissance.
Face à ce constat, l’entreprise doit anticiper l’évolution des métiers et permettre au collaborateur de rester dans la course.
Par conséquent, les stratégies de formation doivent certes, viser à accompagner la montée en compétence des collaborateurs sur les nouvelles technologies, mais aussi leur apporter les soft skills indispensables à l’entreprise de demain : intelligence émotionnelle, capacité à donner du sens, créativité…
En somme, il s’agit de donner au collaborateur la capacité à s’adapter et à accompagner les mutations permanentes de l’entreprise et des métiers.
Former en permanence grâce aux innovations du digital learning
Répondre à la fois aux enjeux liés à l’obsolescence des compétences et à la nécessité de favoriser l’adaptabilité des collaborateurs est un défi majeur pour les services de formation.
Une solution évidente serait de former les collaborateurs en permanence, mais :
- les managers sont parfois réticents à laisser leurs équipes partir en formation parce qu’ils craignent les conséquences de leur absence sur l’activité
- les budgets de formation ne le permettent pas toujours.
Face à ces freins, les innovations amenées par le digital learning ou le blended learning apportent des solutions très pertinentes.
Le micro-learning permet au collaborateur de se former en continue sur des modules très courts et permet de réduire drastiquement le nombre de jour en présentiel avec un impact moindre sur l’organisation de l’équipe.
Le développement de l’adaptative learning offre des parcours de formation très personnalisés. Basé sur des algorithmes, du big data, et de la psychologie cognitive, l’intégration de l’adaptative learning aboutit à des parcours conçus autour de modules très courts qui sont suivis quotidiennement pendant plusieurs semaines.
Bien moins cher que des formations présentielles ou certains parcours digitaux, les taux de mémorisation sont excellents et l’application « dans la vraie vie » des connaissances acquises est quasiment automatique.
La capacité de formation, un argument de recrutement et de fidélisation des talents de plus en plus fort
Les candidats de générations Y et Z ont bien compris qu’ils changeraient plusieurs fois de métier dans leur carrière, à tel point qu’ils sont aujourd’hui particulièrement sensibles aux arguments liés à l’offre de formation proposée lors du processus de recrutement.
La capacité de l’entreprise à les former en continue, permet à ces candidats de se projeter et d’envisager une trajectoire dans l’entreprise.
L’accompagnement de l’évolution des compétences techniques et des soft skills du collaborateur constitue également un élément crucial pour la fidélisation et la rétention des talents au sein de l’entreprise.
La formation en entreprise joue plus que jamais un rôle stratégique dans la performance des organisations. Pilier de la réussite de la transformation digitale des entreprises, argument fort pour le recrutement et la fidélisation des générations Y et Z, rouage essentiel du fonctionnement de l’entreprise de demain, les services de formation portent des enjeux clés, mais peuvent s’appuyer sur les innovations proposées par le digital learning pour répondre à ces challenges.