Au regard du nombre de requête Google autour de l’automatisation des tâches et des conséquences sur l’emploi, le sujet suscite de l’intérêt et fait l’objet de nombreuses études.
L’une de ces études avancent des prévisions fortes à l’échelle européenne :
- 47 % des futurs emplois présentent un risque d’automatisation,1
- 35 % des emplois actuels seront remplacés par des Intelligences Artificielles ou des robots.1
La société ainsi que nos méthodes de travail vont évoluer avec les avancées technologiques qui révolutionnent l’industrie. Reste à savoir si cette automatisation provoquera une augmentation du chômage ou offrira de nouvelles opportunités.
L’ère du numérique favorise l’augmentation des emplois…
L’essor des nouvelles technologies va créer de nouveaux métiers et faciliter le développement de marchés émergeants. C’est la raison pour laquelle les entreprises investissent massivement dans le digital et les outils d’automatisation ou de robotisation. Par conséquent, le développement des technologies devrait augmenter de plus de 50% en 2030 et créer entre 20 et 50 millions d’emplois.2
Si nous considérons ce changement comme une opportunité et non comme un problème, c’est un tremplin vers une société nouvelle qui exigera que les travailleurs (environ 35 millions) s’adaptent et renforcent leurs compétences.
… mais modifie les référentiels de compétences existants.
Aujourd’hui, occuper le même poste tout au long d’une carrière n’est plus envisageable. Nous devons nous préparer à exercer différents métiers durant notre vie professionnelle.
D’après le Forum Économique Mondial 2018, de nouvelles professions vont émerger nécessitant des compétences améliorées et nouvelles.
En complément, le rapport de McKinsey2 affirme que « même lorsque certaines tâches sont automatisées, l’activité ainsi que l’emploi ne peuvent pas baisser. Cependant les collaborateurs doivent s’acquitter de nouvelles tâches. ».
Afin de faire face à cette évolution et anticiper les besoins, les institutions françaises ont notamment réformé les conditions d’accès et de financement à la formation en initiant le Compte Personnel de Formation (CPF).
Comment préparer l’avenir et faire face à la robotisation ?
L’une des clés pour se préparer à ces bouleversements consiste à développer les soft skills des collaborateurs et notamment leur permettre de :
- s’adapter à tout environnement de travail,
- être prêt aux changements constants,
- être ouvert à diverses attentes.
Le développement de ces compétences comportementales peut s’appuyer sur différentes modalités pédagogiques : formations présentielles, digital learning ou blended learning.
Cependant, l’implication de l’apprenant détermine sa capacité à développer de nouvelles compétences et à se former progressivement et quotidiennement. L’engagement est donc un levier essentiel pour la réussite des formations aux soft skills. Le parcours pédagogique doit y contribuer en s’adaptant aux attentes, au rythme et aux connaissances de la personne formée.
Le digital learning pour former aux soft skills
Dans cette optique, le digital learning offre de nombreuses opportunités que ce soit pour prendre conscience des compétences comportementales à acquérir, s’approprier les notions théoriques puis les mettre en pratique.
En concevant des parcours de formation digitaux avec une pluralité de contenu intégrant des quiz, des vidéos, des jeux… l’apprenant vit une expérience d’apprentissage inédite et engageante. Il est en mesure de s’auto-évaluer et de mesurer les progrès réalisés tout au long de son parcours de formation.
En s’appuyant sur une approche adaptive learning, l’acquisition des compétences transverses peut s’envisager tout au long de la trajectoire professionnelle de l’apprenant et lui permettre de travailler sur ses propres axes de progrès :
- améliorer ses capacités à apprendre rapidement,
- construire une base de compétences digitales en lien avec sa profession,
- développer ses aptitudes à la communication…
Les développements et avancées technologiques que nous connaissons aujourd’hui annoncent bien d’autres bouleversements, en particulier dans le monde du travail. L’obsolescence des compétences et l’émergence de métiers nouveaux exigent de développer dès aujourd’hui des compétences comportementales qui favoriseront les changements de métiers, les reconversions, ou les montées en compétences continues des collaborateurs.
Le digital learning constitue une réponse pertinente et efficace pour permettre aux collaborateurs de développer leurs soft skills en continu.
Bref, ça s’annonce passionnant !
1 The Future of Employment: How susceptible are jobs to computerisation? – Oxford